Mexique, 1900-1950, jusqu'au 23 janvier 2017, Grand Palais (Paris)
Une expo pour qui :
Si vous avez une paire de chaussures confortables et au moins 2h30 devant vous (comptez plus en week-end pour rentrer dans le bâtiment), que vous avez des convictions politiques, un intérêt pour l’histoire, l’histoire de l’art, l’art en général, ou que vous voulez en prendre plein la vue avec une variété de styles et avoir la fierté d’avoir vu du Frida Khalo, Riveira, Orozco, Siqueiros … il est temps de vous rendre au Grand Palais.
Si vous n’êtes pas francilien, je vous laisse noter que le musée se situe sur la ligne 1, directement accessible depuis la Gare de Lyon, donc. Ca vaut le coup de prendre le train suivant si vous aviez quelque chose à faire sur Paris.
Une expo sur quoi :
L’exposition du Grand Palais, outre que toutes ses oeuvres soient très bien choisies, révèle un Mexique auquel on ne s’attendait pas et qu’on a vraiment envie de découvrir.
- ses échanges avec le monde artistique occidental et l’influence qu’il a exercé sur lui, pour contenter la petite historienne de l’art en moi
- son passé politique difficile, pour prendre une petite claque sur l’idée de révolution et rénovation sociale, et se dire qu’on n’a guère progressé sur le sujet à échelle mondiale en une cinquantaine d’années
- son aspect politique, difficile de trouver un terme qui se démarque plus pour parler de comment les artistes mexicains de premier plan ont essayé de mettre l’art au service de leur pays et leur peuple, un texte très fort qui accompagne la partie sur David Alfaro Siqueiro, sur la lutte des classes.
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